En 2025, l’apprentissage en entreprise, autrefois moteur d’insertion professionnelle, traverse une phase délicate marquée par un net ralentissement des investissements. Malgré une légère progression des contrats dans les grandes structures, le contexte économique incertain, la réduction des aides publiques et les réformes récentes pèsent lourdement sur la dynamique de recrutement des apprentis. Les PME, qui sont pourtant des acteurs majeurs dans ce domaine, font face à de nouvelles contraintes financières, limitant leur capacité à embaucher et former. Parallèlement, les jeunes apparaissent plus réticents, souvent confrontés à un déséquilibre entre exigences professionnelles et perspectives salariales, comme l’illustre la baisse des entrées en apprentissage constatée en ce début d’année. Cette tendance inquiétante soulève des questions fondamentales sur l’avenir de la formation en alternance et appelle à un réexamen urgent des mécanismes d’accompagnement, notamment à l’heure où les plateformes de formation digitale comme LinkedIn Learning ou OpenClassrooms redéfinissent les modalités d’accès aux compétences.
Les freins économiques qui ralentissent l’investissement en apprentissage
En analysant la situation actuelle, plusieurs facteurs économiques se révèlent déterminants dans ce recul des investissements en apprentissage.
- Réduction des aides publiques : Les subventions aux entreprises, particulièrement celles destinées aux grandes structures, ont été fortement diminuées, passant à 2 000 euros par contrat contre 5 000 euros pour les PME.
- Conjoncture économique incertaine : Une croissance atone et une incertitude sur les politiques sociales freinent la prise de risque des employeurs.
- Priorisation des ressources : Les entreprises réorientent souvent leurs budgets vers des formations en ligne via des plateformes comme Coursera, Udemy Business, ou Skillsoft, qui offrent plus de flexibilité.
Ces éléments créent un environnement où l’embauche en alternance apparait moins attractive malgré son potentiel de développement professionnel et social.
Impact sur les PME et grandes entreprises
Les petites et moyennes entreprises restent un pilier essentiel pour l’apprentissage avec 57% des contrats signés dans des structures de 10 salariés ou plus. Cependant, le coût relatif à l’embauche d’un apprenti, combiné à la baisse des aides, oblige ces entreprises à revoir leurs stratégies.
- Les grandes entreprises, bien qu’en progression sur certains segments (+9% dans les structures de 250 à 499 salariés), représentent seulement 5% des contrats signés, ce qui limite leur influence sur les tendances globales.
- Les PME doivent souvent choisir entre embaucher ou investir dans des solutions numériques comme Coorpacademy ou Pluralsight pour former leurs collaborateurs actuels.
Ce contexte amplifie la nécessité d’adopter des outils innovants en learning management tels que SAP SuccessFactors, qui permettent d’optimiser les parcours de formation tout en maîtrisant les coûts.
L’évolution des attentes des jeunes face à l’apprentissage en entreprise
Tandis que le marché s’adapte, la jeune génération affiche des exigences nouvelles en matière de formation et de rémunération. Cette évolution influence directement le ralentissement des contrats.
- Recherche d’expériences enrichissantes : Les apprentis privilégient désormais les formations intégrant des modules pédagogiques innovants disponibles sur des plateformes comme LinkedIn Learning et OpenClassrooms.
- Rémunération et perspectives financières : Comprendre le salaire en alternance est devenu crucial, comme détaillé dans des articles récents explorant la situation des apprentis titulaires d’un master ou les réalités de la rémunération en entreprise.
- Stabilité et insertion professionnelle : Un jeune sur cinq quitte prématurément son contrat d’apprentissage, soulignant un besoin accru de suivi et d’accompagnement.
Cette nouvelle donne invite entreprises et organismes de formation à repenser leurs dispositifs, notamment à travers des formations en intelligence artificielle proposées par Nexa ou des programmes en management offerts par Comundi, parfaitement adaptés aux attentes actuelles.
Comment la digitalisation transforme l’apprentissage professionnel
Avec la montée en puissance des solutions digitales, la formation professionnelle se mue en un espace modulable et accessible. L’investissement dans des plateformes comme Coursera, Skillsoft, ou Pluralsight, permet d’offrir :
- Des parcours personnalisés favorisant une meilleure rétention des apprentis.
- Une adaptabilité aux contraintes économiques actuelles.
- Un accès facilité à des compétences pointues, indispensables dans un environnement professionnel en mutation rapide.
Cette digitalisation s’accompagne également d’un usage accru d’outils tels que Genially, qui stimule la création de contenus interactifs et favorise l’engagement des apprenants.
Quelles solutions pour relancer l’investissement dans l’apprentissage en entreprise ?
Face à cette tendance, plusieurs leviers peuvent être activés pour soutenir l’apprentissage et lever les freins existants.
- Révision des aides financières : Repenser les soutiens publics pour renforcer l’attractivité de l’accueil d’apprentis, notamment dans les PME.
- Promotion des formations hybrides : Intégrer des solutions digitales et présentielles par le biais de partenaires comme LinkedIn Learning ou Coorpacademy pour allier flexibilité et qualité.
- Accompagnement renforcé des jeunes : Mettre en place des dispositifs de mentorat et de suivi pour limiter le taux de rupture des contrats.
- Sensibilisation accrue des entreprises : Valoriser les bénéfices sociétaux et économiques de l’apprentissage à travers des campagnes et formations adaptées.
La conjugaison de ces efforts, soutenue par des outils modernes comme SAP SuccessFactors pour la gestion des talents, devra permettre de redynamiser la formation en alternance et d’assurer son rôle d’ascenseur social.
